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Les mains qui s'approprient les chaires, glissent sur les épidermes doux. C'était trop, enivrant, entêtant, comme un parfum qui ne quitterait pas les narines, comme un goût sucré qui resterait sur les papilles. Tout et rien dans ton crâne, à la fois remplie et à la fois trop vide, perdu entre deux extrêmes qui te poussent à perdre le contrôle, perdre la face, laisse les sensations envahir, colonisé ton être, tout ton être. La tête encore dans les nuages quand les deux s'embrassent, quand les deux s'apprivoisent, baiser profond, baiser aux limites de l'hallucination collective, comme si c'était pas possible humainement et y a les dents qui quittent pas tes lèvres trop rouge du baiser, des morsures. Corps qui n'attendent qu'une fusion, un seul éclat, une étincelle, corps qui attendent des gestes, des caresses, des baisers qui feront encore en peut plus perdre la tête. C'était peut-être trop, même, pour un seul homme de ressentir tout ça, alors t'as le soupir encore, luxure qui s'échappe du creux d'ton ventre, fait part de l'envie, du désir qui brûle, cramerait presque tes organes et tes os. Morsure, légère, les yeux qui t'observes, sourire quand tu le regardes, doucement, les yeux doux qui se posent également sur le visage du plus petit, la main sur ta hanche que tu viens caresser, doucement, les doigts qui touchent apprennent chaque crevasse des mains, chaque jointures, chaque veines qui pourraient ne serais-ce que ressortir un peu. « Ouais. » Parce que t'es plus que d'accord, parce que tu veux plus, beaucoup plus, t'aimerais bouffer le monde, les corps contre toi, leurs lèvres et bien plus que ça. Changement de jeu et t'as le sourire, baiser qui se pose sur une des fossettes et rire qui perle, glisserait presque sur le coin de ta bouche comme une perle trop brillante, c'est pas rare mais rarement aussi fort.

« J'commence aussi à avoir froid. » Alors que t'es brûlant, que tu t'embrases de l'intérieur, que c'est même pas possible de ressentir le froid entre les deux corps qui se pressent contre toi, impossible. « Ma tente est plus près. » Que tu dis, annonce, avant de sentir la langue, les lèvres, les mains, et tu te laisses, abandonnes ton corps totalement aux flatteries, laissant les bassins bouger, laissant vos virilités se frôler, une putain de symphonie qui se joue dans ta tête. Tu te doutes, sent très bien ce qu'il se passe derrière toi, trop près d'ton cul et pourtant t'imagines, tu peux que t'imaginer et tu manquerais presque de t'étouffer, enfin, de vouloir t'étouffer, d'sentir en toi, tu demandes que ça et ça te tuera p't'être, t'espérerais presque. La main qui glisse sur ta hanche, la tienne qui s'avance vers son entrejambe, caresse futile, fébrile presque, baiser que tu lui voles avant de te reculer, un peu, tiré les deux vers la plage, vers vos vêtements, vers ta putain de tente. Tente que t'ouvres, le corps qui attend que les deux autres passent, plus privé, moins à la vue des autres.

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Vous êtes pas mal non plus.
Ça le fait rire malgré lui, il secoue la tête. C’est de la bonne humeur, des taquineries, un désir à peine dissimulés. Ils s’amusent mais leurs mains se cherchent, leurs corps se trouvent. Baisers échangés, caresses, regards. Comme une évidence, comme une putain d’évidence. Il sourit en coin, les rapproche, se serre contre eux. Il demande une dernière fois, confirmation. Veut juste être sûr, forcé personne. Il est beaucoup de choses, souvent bien cons, mais jamais il ne force, jamais il n’impose. Il se doute de la réponse, aime à l’entendre malgré tout. Il hoche la tête à la réponse de Laz. Immobilisé alors qu’il observe les lèvres qui glissent, la langue, les hanches qui bougent sous l’eau. Ils sont si proches qu’il sent chaque mouvement, chaque frémissement et ça le rend dingue – chaque seconde un peu plus. Le commentaire sur sa propre intimité le fait sourire, amusé. Il ne s’est pas trompé sur Laz, il l’aime bien. Un peu fou, timide d’abord, ouvert ensuite.
Confirmation de Pearl, les trois ensemble encore un peu. Les rires, les sourires. Plus loin, encore un peu. Il hoche la tête, lui aussi frissonne un peu. Sa peau brûlante n’est que plus sensible au vent nocturne qui les ramène une seconde à la réalité. Un baiser, une caresse, des ombres dans la nuit. Lux suit, chope son jean et ses baskets, son boxer probablement devenu maison pour les poissons mais il n’a aucun regard en arrière.
La tente poussée, ses vêtements en boule dans un coin et il se laisse tomber sur le lit de fortune, s’allonge et attire Laz contre lui, sur lui. Couché sur le dos, il passe ses bras autour de lui, presse ses mains sur le haut de ses cuisses, capture ses lèvres dès qu’il est à portée. Chaleur, partout, autour, dedans. Peau douce contre lui, encore humide, les cheveux qui dégoulinent sur son torse – il sent tout, tout d’un coup. Une explosion, un ressenti. Un soupir lui échappe contre les lèvres qu’il fait gonfler alors y donne un léger coup de dent joueur. Une main qu’il tend, se décale pour laisser Pearl se joindre, se glisser contre lui, ses doigts qui passent dans les cheveux plus courts, dans les boucles sombres. Il sourit et se penche vers lui, embrasse l’endroit plus sensible sous son oreille, descend dans son cou, dans le creux, jointures des muscles qu’il mordille, lèche, titille avec envie. « Ton odeur me rend fou. Tu sens le soleil. » Ça s’échappe tout seul, il n’a plus vraiment de filtres, plus vraiment de pensées cohérentes. Juste l’envie de les toucher, de les sentir contre lui. Tous les deux, tous les trois.
Ses hanches qui bougent contre celles de l’allemand, tatouages et peau blanche, alors qu’il a du mal à se détacher de la saveur de Pearl contre sa langue, contre ses dents. Perdu, déjà, bien loin. Loin de tout, là où la réalité n’est que corps et baisers, luxure et passion.

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Foireux. Tu l'savais que ce plan était foireux. Tu savais même pas si tu serais capable d'les regarder dans les yeux le lendemain, si t'aurais les couilles de vraiment te lancer à corps perdu dans cette aventure qui faisait exploser tes quelques neurones. Les corps, les sensations, les odeurs, les voix, tout chamboulait tes sens, ça explosait sous ta peau, dans ton cerveau, tu comprenais tout et plus rien du tout dans le même temps. Les vêtements que t'attrapes, que tu fous dans ta tente, t'sais pas si ça sera chose aisé de retrouver quoi est à qui, tu t'en fiches au fond, y a même le caleçon de Lux que t'as laissé s'échapper durant le baiser, parce que t'avais les mains trop occupées, parce que tu voulais juste sentir, vivre, encore, toujours, tu devrais en faire un putain de moto, leitmotiv gravé sur le cou, le suçon qui deviendra bleu bientôt, ça sera pas un secret que tu t'es tapé quelqu'un, plus secret que c'était pas qu'une personne. T'observes, Lux et Laz, a deux doigts d'les surnommés tic et tac, le corps du plus petit sur celui du plus grand, t'as les dents qui percent un peu tes lèvres, encore, obsession pour te retenir de sauter avec eux, contrôle que t'essaie de garder. Les capotes que tu sors, lubrifiant aussi, rapidement, fou ça d'un côté du lit, histoire de pouvoir se servir, histoire que tout aille bien. La main, tendue, vers toi, t'as un sourire, t'allonges toi aussi, à leur côté, le sourire de Lux qui semble crever d'envie, le tien un peu trop apaisé, parce que t'es sûr que d'une chose, que tout va bien se passer.

La main dans tes cheveux, baiser dans son cou, les soupirs qui s'enchaînent, parce qu'il est partout, parce que ta main caresse le dos de Laz, parce que t'es partout et nulle part, surtout avec eux, pour eux. Frissons encore et t'as le sourire qui dégage, laisse place au visage d'la luxure, parce que t'es trop fragile, tu ressens trop, que t'as qu'une fine couche de peau, que tu ressens tout, trop fort, que c'est peut-être la beuh qui t'fatigues un peu, ravive tes sens aussi. Commentaire, ton odeur et t'as un rire. « Ça m'arrange. » Parce qu'tu veux pas qu'il te lâche, arrête de te toucher, arrête de te faire ressentir, parce que tu veux pas que ça s'arrête, jamais. Main qui caresse le torse de Lux, effleure, joue, dessine les tatouages de la pulpe de tes doigts le regard enfoncé dans celui de Laz qui a l'air de prendre son pied, lui aussi. Y a Laz qui parle, et t'as un sourire, une capote que tu donnes à Lux, l'autre que tu prends pour toi. « Doucement. » Parce que c'est compliqué s'il bouge trop, parce que tu déroules la capote sur la longueur de l'allemand. « J'fais rien sans ça. » Préviens, parce que t'as pas vraiment l'envie d'te chopper un truc, que même pour sucer, c'est important, au moins tu l'sais. Ton corps au-dessus de l'américain, pour que ce soit plus facile, position étrange, peut-être un peu trop, plus facile pour toi, les lèvres qui s'entre-ouvre, les dents que tu ranges, le regard qui fixe avant de fermer les yeux, totalement, te laisser bercer par les soupirs alors que tu donnes, fait plaisir, longueur que tu prends, profond, parce que t'es capable, que tu veux l'faire sentir bien, avant d'venir l'embrasser, encore et encore, la main qui s'occupe du reste et le sourire aux lèvres.  

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Tout se précipite. Ambiance tamisée de la tente, intimité retrouvée, plus personne pour les voir, plus personne pour dire quoique ce soit. La vraie soirée commence et Lux, il se laisse porter. Prend le contrôle, l’abandonne. Tout et rien, rien et tout. Il sourit contre les lèvres qui lui répondent avec autant d’envie qu’il y met. Il se redresse, l’allemand, avec son torse que le tatoué dévore des yeux, il y glisse une main, caresse les côtes, le ventre souple, serre la hanche avec envie. Imprime sa paume dans la pâleur tentatrice. Il sourit, se perd dans les courbes du cou du colombien, sur la peau bronzée, dans l’odeur envoûtante.
Il perd la tête, il perd pied. Ne sait pas nager et se noie cette fois. Sans un regard en arrière.
La voix de Laz et un rire léger qui échappe au ricain. Laz qui prend personne. Une surprise pas vraiment. Il glisse la main sur la hanche pour l’amener vers le cul et le serrer une fois en le collant plus contre lui. Il compte bien le prendre, lui. Il a pas de problèmes avec ça. Il ondule fort, le petit allemand, il se fait comprendre avec son corps comme avec ses mots. Chevauche le tatoué avec envie, poussé par un désespoir toujours plus grand, luxure qui leur obscurcit de plus en plus les pensées.
La main de Pearl sur lui, il frémit au contact, frémit aux dessins retracés, aux caresses. Sourire échangé et il baisse les yeux pour le regarder faire. Protection, il y aurait probablement pas pensé. Parce que c’est qu’un con – un con en chaleur. Il sourit et secoue la tête encore une fois, amusé mais n’allant pas argumenter. Il sait que c’est important – de plus en plus important. Le bras libre qui passe autour de Pearl ensuite, qui caresse son dos, ses cuisses. Vision érotique, membre qui disparait entre les lèvres gourmandes et Lux qui se lèche les babines, qui mate avec envie. Petit cul sous ses yeux, celui qu’il reluque depuis deux jours, si proche. Une main qui s’était perdu dans le dos, qui descend, qui fesse légèrement, teste les eaux, sourit en coin. L’autre qui traîne sur la hanche de Laz, sur sa peau soyeuse, qui griffe doucement une cuisse.
Les deux sur lui, la vue qui le fait vriller alors qu’il remue les hanches, se frotte contre Laz, le touche, n’en demande que plus, n’en a jamais assez. Trop tentant quand il se redresse, de quoi atteindre le dos de Pearl, aspirer la peau encore une fois, un nouveau suçon, moins visible mais bien présent. Un rire de gamin, un rire joueur alors qu’il retombe et tend la main, attrapant le lubrifiant qu’il ramène plus près et croise le regard de Laz, haussant un sourcil. Lux, il les veut tous les deux. Il veut les baisers, les mains, les soupirs, les gémissements.
Mais il est presque sûr que Pearl est pas prêt à ça, pas tout de suite.
Alors que Laz, à califourchon sur sa queue, a l’air plus que motivé à aller plus loin.  

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Tu sais pas vraiment comment ça a pu finir comme ça. Enfin, forcément, la beuh que t'avais dans l'sang jouais probablement dans la balance, le fait que l'autre Allemand s'était mis à nu aussi. C'était pas ce que t'envisageais en venant sur cette île, pas c'que t'envisageais quand tu disais que tu voulais un nouveau départ. Pourtant, les sensations te tournaient la tête, comme une drogue, comme une idée qui se faufilait au creux d'tes reins. Tout se passe, les corps, les sourires, les soupirs, chanson, symphonie étonnante, détonante, parce que toi c'est pas ton style, toi t'es sage, toi t'as du baisé quelque chose comme trois fois dans toute ta vie, tu sais faire mais sait pas ressentir, toi tu subis souvent, toi on te donne la permission et t'hésites à la donner. Mais, putain, pour une fois t'hésite pas vraiment, parce que tu te sens seul, parce que tu revois les regards, que tu ressens les mains sur ton dos, parce que c'était comme si t'avais trahis, blessé, parce que tu voulais vivre, survivre, trop marre d'encaisser.
Y a tes lèvres qui glissent, parce que tu te doutes qu'il doit pas trop kiffé le latex, parce que c'est pas commun mais t'as pas envie d'tomber malade, pas envie d'en recevoir dans la gueule non plus, pas envie d'avaler, c'est pas ton délire, pas ton envie, ça te dégoûte un peu aussi. Main de l'Américain qui s'amuse, sursaut léger quand ça claque sur tes fesses, parce que ça te dérange pas, bien au contraire. Suçon sur ta peau, encore, marqué comme au fer rouge, plus légèrement, pas douloureux, pas moins excitant pour autant. Tu te recules, un peu, quand tu sais que ça va aller plus loin, que l'amérique va rencontrer l'allemagne de l'intérieur, ça te fait légèrement rire, alors tu bouges, lâche le plus petit, laisse l'histoire se faire peut-être sans toi, gosse qui se retire des flatteries apaisantes, des mains douces sur le visage, dans la nuque. Baiser que tu voles, doucement, sourire sur la gueule qui refuse de partir, les yeux trop emplis de désir.
Le juron qui t'arrache un rire, tu ne comprends pas mais tu sais que c'est pas de douleur. Lèvres du brun que tu choppes, encore, et encore, la main qui glisse sur sa joue, les mouvements qui suivent celui des corps qui ne sont même pas tient. Lèvres qui descendant dans le cou de Laz, doucement, embrasse et embrase l'épaule, redescend jusqu'à la longueur, traîne une valse de baiser sur le torse avant de t'enfuir, peut-être lâchement, le baiser que tu donnes cette fois au tatoué, petit rire, baiser doux, quasi timide, t'es plus à ça prêt pourtant, l'corps qui se met plutôt de côté, parce que t'as pas d'idée de ce que tu dois faire, t'observes juste et t'as les lèvres qui glissent dans le cou de Lux, qui se détachent ensuite et les yeux qui observent.

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Une tornade. Chaleur, brûlure. La limite est fine, les deux corps sur lui lui font un peu perdre la notion des barrières. Personne ne s’arrête, personne ne cherche à ralentir et il se laisse bercer par les bruits humides d’une bouche contre du latex, la sensation d’une main sur son torse, les corps chauds contre le sien. Il grogne doucement, parce que Laz qui se cambre, qui s’active entre les lèvres par-devant mais le compresse par-derrière, ça le laisse pas indifférent. Incapable de s’échapper, de reculer, de faire quoique ce soit, il est tenu en place et subit la douce torture sans faire un autre geste que celui de toucher une hanche, mordre un dos. Atteindre ce qu’il peut avec l’envie de les dévorer tous les deux. Cannibale luxurieux qui en oublie les règles de base.
Main tendue, lubrifiant entre ses doigts, il l’attire et lance un regard à Laz qui ne se fait pas prier. Perché sur lui, il le caresse brièvement, reporte son attention sur Pearl. Baisers, pipe ou caresses, ils sont une vision envoûtante qui laisse une seconde le tatoué pantois, immobile alors qu’il se fait hypnotiser, souris devant un serpent. Il secoue la tête pour revenir sur terre, se redresse à peine, de quoi être plus confortable alors que Pearl se déplace sur le côté. Un baiser et Lux y répond, lève une main pour le tenir un peu plus longtemps contre ses lèvres, pour glisser sa langue contre la sienne. Avant qu’il ne reparte déjà et ça le fait sourire. Dans son cou, près de lui. Il te regarde avec ces yeux qui crient l’incertitude et la luxure et ça lui fait des choses qu’il n’ose même pas nommer.
Il s’assied, pose les deux mains sur le cul de Laz qu’il ramène convenablement à califourchon sur lui. Il sourit et capture cette fois les lèvres allemandes qu’il n’a pas goûter depuis un moment. Il joue, titille, mord légèrement, le fait fondre dans ses bras avant de s’estimer satisfait. Une claque qui résonne dans le silence, ses lèvres qui lâchent les lippes adverses pour embrasser le cou pâle. Lubrifiant ramené dans la partie, les doigts, le bas du dos. Liquide froid sur sa peau qu’il prend la peine de réchauffer avant de s’immiscer dans la fente, jouer de l’index contre l’intimité brûlante. Il sourit et donne un coup de langue contre la gorge, enfonce ses phalanges dans l’antre accueillante, y va doucement, y va en suivant les mouvements de Laz, écoute ses soupirs, ses gémissements. Chansons dans son oreille alors qu’il libère le cou, pose son front contre l’épaule et croise le regard de Pearl. Il se redresse et sa main libre vient le chercher, l’attirer plus près d’eux, refusant de le voir mis de côté aussi facilement alors qu’il le pousse près de Laz.
Diversion alors qu’il rajoute un doigt, continue de préparer sa proie, son amant, sa sucrerie. Un peu de tout, les mots n’ont plus aucune importance.

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Le corps qui se fait pousser, mouvement qui te surprend, enchaînement d'événements qui te donnerait presque mal à la tête. La gorge qui se resserre un peu, parce que t'as aucune idée de ce que t'es supposé faire. Les mains de l'Allemand qui touche, les épaules, le torse, les hanches, les fesses et t'as des frissons qui parcours ton échine, l'épiderme presque trop frileux. Y a le corps qui tremble, un peu, doucement, tu sais pas si tu vas durer longtemps, tu sais pas si ton corps va supporter, si t'as assez de force pour pas t'écrouler après avoir explosé. Les lèvres, partout, et t'as les yeux qui se ferment, t'as le sourire qui disparaît, moue neutre sur ta gueule alors que tu devrais plutôt en sourire. Les lippes qui glissent sur ta virilité et t'as le soupir, gémissement qui passe, sort de ta gorge, soupir qui s'entrelace encore un peu.
La main dans les cheveux corbeaux, murmure que t'entends, tu comprends, t'es juste trop précautionneux, tu devrais peut-être pas. « Ouais ouais. » Que tu lâches, doucement, main qui caresse le visage, la peau trop claire, main qui caresse les cheveux, passe tes doigts dans son cou, sa nuque, tu veux pas qu'il se force, se fasse mal, alors tu dis rien, ta propre main qui passe dans ta nuque, plaisir sur ton visage, le corps qui se tend, de plus en plus, doucement. « Te blesse pas. » Parce que ça t'inquiètes, un peu, parce que tout ce qui t'importe, c'est le bien-être. Gémissement que tu retiens, lèvres que tu te bouffes.

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Soupires, gémissements, grondement. Font vibrer son corps, trembler son esprit. Il voit un peu flou, coins des yeux qui refusent de coopérer. Drogue des corps, drogue du plaisir, cerveau en vrac. Il ne voit que deux silhouettes, deux corps contre lui, les traits la seule chose qui a un sens dans son monde pour l’instant. Il sourit alors que Laz répond, bouge contre lui, réclame plus avec son corps contre le sien, avec son bassin qui bouge, avec les griffes qui s’enfoncent dans son dos, marques qu’il portera probablement encore le lendemain.
Aucun inconvénient de son côté.
Pearl qu’il attire d’une main, répond à un rire léger. Front contre clavicule pâle et il observe du coin de l’œil, les caresses, les mains qui couvrent, découvrent encore, se promènent sur la peau plus bronzée, sur le sang chaud, sur le caramel qui attire ses dents. Il ne bouge pas, il sourit alors que sa main s’active, prépare l’allemand pour lui, profite qu’il est hypnotisé pour bouger, pour se faire sa place dans la fente qui ne demande réellement que ça. La remarque qui le fait rire doucement, parce qu’il est plutôt d’accord mais que ça passe mieux quand Laz le dit avec ce mélange d’innocence et de luxure pure qui en fait un cocktail détonnant.
Pearl aux petits soins qui s’inquiète et ça le fait sourire un peu plus doucement. Laz sait ce qu’il fait, y va avec le plaisir gravé dans chaque fibre de son être. Il ne le ferait pas s’il en avait peur. Mais au jeu de l’innocence, Pearl attrape la médaille – et demande si tout le monde est d’accord, consolant les perdants. L’image le distrait une seconde mais le corps de Laz contre le sien, ses muscles autour de lui, sa peau chaude sur son propre membre, il revient dans la réalité et embrasse la peau qu’il peut atteindre. Positionné comme il est, il ne peut atteindre ses lèvres ou son épaule, mais il a définitivement un meilleur accès alors qu’il écarte ses doigts, les bouge, les faits aller-et-venir pour le rendre fou – et surtout le préparer à sa venue proche.
Parce qu’il ne va pas tenir bien longtemps comme ça.
Impatient, toujours impatient.
Pearl est plus proche, il se penche pour capturer ses lèvres, faire taire ses angoisses, avaler ses doutes comme ses soupirs, l’empêcher de mordre cette lèvre encore. Vision enivrante s’il en est – lui aussi veut y goûter. Il sourit contre lui, le rassure d’un regard. « T’inquiète pas pour lui. Profite, baby. Profite juste. » Parce qu’ils sont tous bien, parce qu’il sait que si ça va trop vite, si ça panique, ils diront stop. Parce qu’il écoutera. Parce que Laz peut se retirer quand il veut mais le gamin a envie, a envie d’eux et il n’y a pas de doute là-dessus.
Avec un sourire, il accélère le rythme de ses doigts, reporte son attention sur l’allemand, avec ses lèvres gonflées autour de la queue de Pearl et sa peau rougie. « T’es prêt ? J’irai doucement. » Au début. Parce qu’après, il promet rien. Il sourit en coin et tend la main, attrapant une capote sur le tas à côté, défaisant le plastique avant de se l’enfiler sur lui-même rapidement. Coincé entre les jambes de l’allemand, il caresse son dos et remet du lubrifiant sur son propre entrejambe. Aucune douleur, que du plaisir. Toujours que du plaisir. Il griffe doucement son dos, son cul et sourit. Définitivement, que du plaisir.  

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T'as l'corps en feu. Enfin, pas au sens littéral, bien loin de tout ça. Tu planes, presque, la tête toujours avec un regard sur la terre, parce que t'as peur de blesser, d'y aller fort, t'as peur d'mal faire, peur qu'il regrette aussi peut-être. Les mains qui caressent les cheveux, les boucles, le visage, l'corps qui vibre, bouge au rythme des mouvements des autres, comme une danse presque. Le baiser qu'on te vole, encore, l'Américain qui essaierait presque de bouffer tes inquiétudes. Y a la voix de Lux qui claque, qui te dit de pas t’inquiéter pour l'allemand mais t'as quand même une moue qui apparaît sur ta gueule, parce que tu peux pas t'en empêcher, parce que toi t'as besoin de savoir que c'est ok, tout le temps. Y a les mains, partout, sur ta hanche, tes fesses, sur le corps de Lux, celui de Laz, tu sais pas si tu te perds, pour l'instant pas vraiment, ça t'angoisse peut-être un peu, tu réfléchis trop aussi. Y a le baiser aussi, auquel tu t'attendais pas vraiment, en vrai tu t'attends plus à rien, ou à tout, les deux extrêmes qui te vrillent les sens.
T'as juste un sourire, quand il te demande si ça te plaît, parce que tu sais pas à qui ça ne pourrait pas plaire ce genre de baiser. « Et toi ? » Parce que lui, il est occupé de partout. Le baiser dans lequel il te prend et ta main qui glisse sur sa longueur, caresse, titille, le baiser que tu prolonges, un peu, trop. La main qui continu son affaire, l'autre sur sa joue, glisse sur son torse, respiration que tu reprends avant d'attaquer de nouveau, les lèvres qui glissent ensuite dans le cou, morsures, baisers, traînées jusqu'à son épaule. Collier de suçon que tu lui fais presque, l'air trop fier sur la gueule. « ça t'plaît sweetie ? » Rire, lèvres qui attaquent la gorge, les deux mains qui glissent sur les cuisses, le membre, plus fort, un peu plus vite aussi.

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Pas trop doucement, quand même. Ça le fait rire doucement. Laz, il a chaud au cul, il l’assume et ça lui plaît pas mal, au tatoué. Il lui en faut pas vraiment plus, pourtant le brun continue de bouger contre lui, de le chauffer encore, de lui montrer par les gestes comme par les mots qu’il est plus que partant.
Un sourire sur ses lèvres, Pearl qui se fait dévorer encore et Lux, il surveille du coin de l’œil l’échange de mots, de baisers, de sourires, de caresses. Ils ne sont que ça, luxure, désir, tendresse dans les murmures, dans les doigts qui découvrent les endroits les plus sensibles, les points secrets qui font vriller les esprits un peu plus.
Pearl qui mord, aspire, laisse des marques à vif sur la peau pâle et Lux qui en profite pour se glisser vers l’entrée, profite des caresses pour s’enfoncer entre les deux globes de chair, inspire un peu fort alors qu’il l’enserre complètement et que bordel, il s’y perd une seconde. Laz qui le prend, enfin, et il gronde encore un peu, se retenant de bouger trop fort, trop vite. Immobile une seconde, souffle sur la peau, il frissonne. Ses deux mains qui se posent sur les hanches, laissent le chemin au colombien.
Un mouvement, puis un autre.
Lent d’abord, savoure la sensation, savoure la chaleur autour de lui, savoure le bassin qui bouge contre le sien. Puis plus fort. Parce qu’il sait que Laz il peut l’encaisser, parce qu’il sait que le plus petit ne se plaindra pas, parce que putain, ce qu’il peut en avoir envie. Il retombe un peu en arrière, sourit à la vision du brun qui bouge sur lui – de Pearl qui s’occupe de lui en même temps. Il va vraiment finir dingue avant la fin de cette nuit. Bon pour l’asile. Rien à foutre, les pensées qui tournent trop vite pour les attraper, il oublie aussi vite que ça ne vient.
Une main qui passe dans les cheveux de Pearl, il l’embrasse sous l’oreille, sur l’épaule, mord légèrement alors qu’il donne un coup de reins plus fort que les autres à l’allemand. Trois, à trois. Il ne sait même plus où il est et pourquoi. Sensations, chaleur, plaisir. Plus ça va, plus il oublie. Et ça lui va parfaitement.  

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Les gémissements, soupirs, hanches qui s'affairent et les chaires qui claquent. Ça t'enivre, te fait tourner la tête. Les mains qui s'affairent sur le corps de l'Allemand, sa longueur entre tes phalanges, tes lèvres qui tracent des chemins de son cou à son épaule, le torse qui prend également des couleurs, tu t'affaires n'a pas honte de laisser des traces, de montrer ton envie sur son épiderme trop sensible. Les paroles qui claque, ça t'ordonnes, te bouge, t'as un rire, le corps qui se place au-dessus de l'américain, pleine vu sur ton dos, tes fesses, rien que d'imaginer son regard ça te ferait presque frémir. Les corps qui se frottent, toujours plus près de l'autre, les lèvres qui se bouffent, s'enlacent, le rire qui perce, presque trop enfantin.
La tête qui se pose sur ton épaule et t'as la main qui glisse dans les cheveux, essuie la sueur, rabat les mèches vers l'arrière et caresse la nuque, rien à dire, tout à faire, les mains qui serrent tes fesses, les traces de doigts que t'auras certainement pendant quelques jours, le rouge, les griffes qui s'ancrent. Tes doigts sur la nuque, descendent doucement sur le torse, dans le dos, sur la longueur encore, plus vite, plus fort, suit le mouvement des hanches et les bruits qu'ils font tous les deux. « Fait toi plaisir. » Regard vers derrière, parole pour le tatouer, parce que t'aimerais qu'il te touche aussi, parce que t'as envie de ressentir aussi. La main qui caresse encore les cheveux corbeaux, le baiser que tu poses doucement sur le haut de son crâne, l'autre qui s'active, encore et toujours, t'as envie d'l'envoyer voir les étoiles, rapidement, plusieurs fois, t'espères.