tu profites de ce début de journée. le soleil est déjà brillant et tu dois avouer que c'est plutôt agréable de sentir les rayons glisser contre ton visage. t'as toujours vécu en ville, et ça te change déjà, de vivre ici. c'est agréable, cependant. tu flânes au niveau du marché, les mains dans les poches, observant les petites échoppes. t'as quelques réserves pour le moment, mais tu profites tout de même du lieu, de la convivialité et des sourires qui se dessinent sur les lèvres. il n'y a pas encore grand monde que tu connais, mais ça ne saurait tarder, n'est-ce pas ? tu te mords l'intérieur de la joue un instant, arrives tout de même à distinguer une bouille plus ou moins connue. depuis hier soir. (c'est déjà ça, non ?) tu t'approches un peu. hey ! sourire sur les lèvres, accent déjà chantant malgré ce mot si court. lux, c'est ça ? tu demandes en penchant un peu la tête sur le côté, presque certain du prénom du brun. tu glisses tes doigts dans tes mèches, les éloignes un peu de ton front, ce sourire paisible toujours présent sur les lèvres.
tu n'as pas le temps de beaucoup plus t'étaler avec le brun, qu'émeraude s'approche de vous, visiblement paniquée. tu fronces un peu les sourcils à ses mots et tu te grattes la joue, tournant la tête vers lux. bon bah ... on a pas le choix je crois. tu souffles avec un petit soupir.

Le marché, l’activité. Les gens curieux, des corps qui se mélangent. Petits tenues, robes courtes et Lux il suit les jupettes qui volettent. Il sourit en coin en apercevant une brunette qui disparaît au milieu de la foule. Dommage. Il entend quelqu’un faire hey, se tourne, voit que c’est pour lui. Lace ? Laz ? Ouais, c’est ça. Laz, l’allemand. Avec ses bouclettes et son sourire. Il sourit en coin, le tatoué et fait un signe de la tête pour lui dire qu’il l’a vu. « Ouais, c’est ça. » Meilleure mémoire que lui, le gamin.
Interpellé encore, il tourne la tête vers la beauté ébène qui le met directement au travail. Sérieux ? Alors que tout le monde peut se reposer et flâner ? Une grimace sur son visage mais l’air du brun près de lui lui fait hocher la tête. « J’imagine. Fait chier. » Il s’étire et tourne le regard autour. « Okay, allons-y alors. A la chasse aux fruits. » Il s’éloigne du marché, de la foule, voit des chemins et des possibilités diverses. « Une idée ? J’ai pas encore trop fait le tour. » Il se creuse les méninges, essaie. « Là où on a planté les fruits, y avait pas des arbres pas loin ? On pourrait aller voir si on trouve pas un truc ? » C’compliqué, il a la flemme. Mais au moins, ça lui donne une bonne raison de se promener. En bonne compagnie.  

tu esquisses un sourire, t'essayes de retenir tous les prénoms que tu croises, ça ira mieux dans quelques jours sans doute. tu hoches la tête aux mots de lux, avant de vous voir interrompu par émeraude. tu te mords l'intérieur de la joue un bref instant, glisses une main dans tes mèches brunes. et tu retiens un petit soupir. vous voilà en mission. tu retiens un petit soupir. vous n'avez plus vraiment le choix. tu observes autour de toi. vers le verger, oui y'a quelques pêchers. tu souffles face à lux. tu te grattes l'arrière de la nuque. j'pense que ce sera pas très compliqué les fruits. mais si faut qu'on pêche ... tu laisses une moue se dessiner sur tes lèvres. on a cas se mettre en route. et une fois arrivé sur place, on verra. avec un peu de chance, on pourra simplement cueillir les pêches comme ça, depuis le sol. tu souffles avec un sourire sur les lèvres face au brun, avant de te mettre en route vers les vergers. avec un peu de chance, ouais ... tu sais pas si t'as vraiment envie de grimper dans les arbres, aujourd'hui. ton sac sur le dos, il te servira à porter les fruits, si jamais.

— ÉCHEC : les fruits ne sont pas accessibles
— RÉUSSITE : les fruits sont accessibles

« En route alors. Dans la joie et la bonne humeur ! » Il le dit plus à lui-même qu’à Laz. C’est lui qui grogne, l’allemand il a le sourire et il y va sans hésiter. « Ouais j’sais pas pécher. Au pire, on le fera façon ours. » Il acquiesce ensuite et avance, mettant les mains dans les poches de son jean avant d’aller jusqu’au verger. Parlant pas beaucoup, il réfléchit encore à comment pécher un poisson sans aucun talent pour quoique ce soit de sportif – en dehors du sport en chambre. « T’crois que si on lance juste une ficelle avec un truc au bout ça fonctionnerait ? » Il réfléchit à voix haute, parce qu’il y a rien de mieux à faire. Arrivés au verger, il se rend vite compte que le plan initial va pas être de mise. Il grimace. « Bon bah c’est mort.. » Récolte déjà faite, l’herbe immaculée, les branches les plus basses correctement vidée. Il s’approche du premier arbre et lève les yeux. « Tu sais grimper aux arbres ? » Il observe le tronc, se demande si ce sera vraiment possible de faire quoique ce soit. « Pff, c’est là que je regrette de pas être chat. » Et quand il veut dormir vingt heures sur vingt-quatre. Mais c’est un autre débat.

echec y a pas moyen, l'arbre est casse-gueule/trop lisse
réussite y a moyen de grimper dans l'arbre

parce qu tu penses que je sais pêcher moi ? tu demandes en riant un peu. tu hausses les épaules et vous vous mettez en route. t'espères vraiment que les fruits vont être à portée de main. tu te mords l'intérieur de la joue en remarquant que ton idée tombe rapidement à l'eau. vous êtes loin d'être assez grands pour choper les pêches. même lux, qui mesure quelques centimètres de plus que toi. tu te mords l'intérieur de la joue et tu observes l'arbre de longues secondes. tu laisses ton sac retomber sur le sol et un soupir t'échappe. je grimpais aux arbres gamins ... tu hausses un peu les épaules. tu t'approches un peu du tronc, essayant de repérer les branches les plus basses et les plus susceptible de supporter ton poids. ouais bah faut bien qu'on ramène des fruits alors bon ... tu souffles. tu t'éloignes de quelques pas, avant de t'élancer, t'appuyant sur l'arbre pour espérer atteindre une branche en t'élançant. mais tu t'es un peu sur-estimé et tu effleures à peine la branche que tu visais. elle semblait assez solide pour ton poids, mais un peu trop haute. tu glisses, ta cheville droite qui part en vrille sur une racine et ton dos qui frappe le sol. putain. tu siffles en ramenant ta jambe contre toi. fais chier ! tu marmonnes en te redressant, observant ta cheville après avoir viré ta chaussure.

Pourquoi c’est à eux qu’on demande aussi ? Visiblement, Laz est aussi doué que lui.
Il sourit en coin et s’approche de l’arbre, haussant un sourcil. Ah ouais ? Lux, il a jamais tenté de grimper aux arbres. C’était pas trop son délire. Il préférait grimper dans les jupes des filles de sa classe. Chacun ses passions. Il le laisse donc volontiers faire, se reculant un peu pour le laisser tenter. Sauf que c’est d’un peu plus loin qu’il assiste à une chute magnifique qui lui aurait valu un tas de pouces bleus en ligne. Il toussote pour pas rigoler – sauf que Laz il a mal. Avec une grimace, Lux il s’approche et s’accroupit pour regarder la cheville touchée. « Et merde. Ça va pas nous aider si t’es k.o. dès le premier round. » Arbre 1, Laz 0. Il secoue la tête. Il y connait rien en soin, lui. « T’sais s’il y a une infirmerie sur l’île ? Ou des bandages ? » Il soupire, fait passer son t-shirt par-dessus sa tête et s’approche. « J’vais te la bander pour l’instant. On rajoutera de quoi te soigner à notre liste de trucs à trouver. » Il prend plus doucement la jambe et serre bien la cheville, déchirant son t-shirt sans aucun scrupule pour en faire un morceau de tissu un peu plus long. « ‘Kay, ça tiendra à peu près. » Il soupire et le regarde. « Tu peux marcher ou faut que je te porte ? »

tu ne peux pas t'empêcher de jurer quand ton dos frappe le sol. ça fait mal, putain. pas ta chute, mais ta cheville, qui a eu la bonne idée de se tordre. tu ramènes une jambe contre toi, massant un peu ton pied et au-dessus de ta cheville. tu fronces les sourcils et tu tournes la tête vers lux. j'en ai aucune idée. mais ça va aller t'inquiète pas. tu souffles. t'as pas le temps de dire autre chose que le brun retire déjà son t-shirt, et tu dois avouer que tu captes pas tout de suite ce qu'il a derrière la tête. tu te mords l'intérieur de la joue un bref instant, alors qu'il déchire le tissu. non mais ça va j'te jure ... tu souffles alors qu'il immobilise tant bien que mal ta cheville avec les différentes bandes de tissu. tu fronces un peu les sourcils. t'étais pas obligé de sacrifier ton t-shirt ... merci. tu souffles. tu enfiles ta chaussure - lacets ouverts - et tu te redresses lentement. tu secoues un peu la tête. j'compte pas abandonner. on a des fruits à ramener. tu marmonnes. tu m'fais la courte échelle ? j'ai encore un pied valide après tout. ou tu m'prends sur tes épaules. tu voulais me porter après tout ... tu demandes avec un rire. sauf si tu veux pas, j'comprendrais. tu ajoutes.

— ÉCHEC : lux glisse et ils tombent au sol.
— RÉUSSITE : laz termine sur les épaule de lux pour ramasser des fruits.

Il dit que ça ira, de pas s’inquiéter. Tout va bien, ça va. Lux, il l’écoute pas vraiment alors qu’il vire son t-shirt, le déchire et en fait un bandage de fortune. Ça fera le travail pour l’instant. Il s’assure que c’est bien mis et hoche la tête. « C’est qu’un t-shirt. » Il s’en fout sincèrement, c’est que du tissu. Il a jamais été très matériel comme gamin. Il se relève, suivit par l’allemand qui a toujours l’air motivé. Bon. Il soupire et secoue la tête. « Nan, c’est bon. Je peux te porter. » Parce que Laz, il fait trois kilos tout mouillé, de toute façon. Alors Lux, il se positionne, laisse le plus petit grimper sur ses épaules – et se casse la gueule. Tout se passe trop vite, il a pas le temps de capter. Un déséquilibre, un centimètre trop sol trop glissant, peu importe. Il finit le cul de nouveau par terre, couché dans l’herbe, le regard planté sur les fruits qui les narguent depuis les branches. « J’en ai marre. Faut qu’on trouve autre chose, cet arbre se fout de nous, là. » Il souligne le fait par un majeur levé vers le tronc – et s’étonne de pas recevoir une branche sur le crâne. Il s’assied et soupire. « Okay. Y a aucun autre fruit ? Ou on part chercher du poisson. Mais là j’en ai marre. » Aucune patience, certes.

un simple t-shirt. sans doute ouais, mais vous avez pas débarquez avec grand chose sur cette île, et s'il sacrifie déjà ses t-shirts pour te faire un bandage de fortune. tu soupires un peu, te redresses finalement en observant l'arbre. t'en sais rien, p'être que vous pouvez essayez de vous faire la courte échelle. comme tu l'sens. tu souffles en retenant un petit soupir. tu le laisses te porter, mais vous glissez et c'est de retour au sol. tu t'écrases à moitié sur lux. pardon. tu souffles avec une moue, te redressant et frottant un peu tes fesses engourdies. tu soupires lourdement. toi aussi, ça commence à t'agacer un peu, cette histoire. j'sais pas. on peut toujours tenter de marcher encore un peu pour trouver d'autres arbres. tu murmures. en commençant à se diriger vers la rivière ... mais si on n'arrive déjà pas à attraper des fruits j'sais pas comme on va pêcher. tu pouffes un peu de rire, testant un peu ta cheville. tu me prêterais un bras pour que j'me tienne ? tu demandes avec une moue en direction du brun.

— ÉCHEC : chou-blanc.
— RÉUSSITE : ils trouvent enfin des fucking fruits.

Il le porte, ils se cassent la gueule.
Il aurait pu le voir venir.
Avec un soupire, il met plus de temps à se redresser et le regarde. Il en a marre, vraiment. Mais le plan de Laz lui va. Marcher, et espérer en trouver. « Faisons ça alors. Mais je te jure, plus personne essaie de grimper où que ce soit. » Il secoue la tête et se remet sur ses pieds solidement, haussant un sourcil à la demande de l’allemand, s’approchant. Il sourit en coin. « Vas-y, utilise-moi. » Il taquine mais se laisse faire pour l’aider en l’entraînant vers la rivière, espérant trouver des poissons. D’un œil, il surveille les arbres devant lesquels ils passent – et sourit plus grand. « Non mais la blague. Pourquoi on s’est cassé le cul ? » Suffisait de faire quelques pas de plus. Duos d’idiots. Il s’approche de l’arbre et libère plus doucement Laz. « Ouvre le sac, je les mets dedans. Et puis on se casse avant de se casser un bras. » Parce qu’on n’est jamais trop prudent. Il tend la main, commençant à récupérer des pêches rapidement, satisfait une fois qu’ils ont déjà de quoi faire. Avec un soupir, il repasse un bras autour de Laz et repart. « Les poissons maintenant. Tu crois qu’ils aiment les pêches ? Ça peut servir d’appât ? »