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every night, inside my head (luxdor)

Lux Warhol
Lux Warhol
cherry on top
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arrivé(e) sur l'île le : 27/03/2020
lettres envoyées : 143
clochettes : 590

pseudo, prénom : hdk, amaryllis.
faceclaim : cole mohr.
crédit : bb pearl (av.)

every night, inside my head (luxdor) Ca9df7ac352d084f755c632fb6a80e75

animal totem : raccoon, voleur de poubelles, bandit des villes.
âge : trente-et-un, clopes égarées, nouvelle vie. enfant en retard, gamin qui vole encore.
lieu d'habitation : hippie d'la plage, beach camp.
pays d'origine : usa. nyc, vegas, lost island. life goes on babe.
métier sur l'île : postier. le courrier arrive pas toujours à temps, pas toujours au bon endroit. mais il paraît que ça passe.

inventaire : un paquet de clopes, une casquette, un zippo, quelques fringues.
et juste ici, une petite cerise.


https://paisiblelife.forumactif.com/t48-daydream https://paisiblelife.forumactif.com/t55-lux-what-the-fuckaroni#127 https://paisiblelife.forumactif.com/t56-lux-asshole-dearest#130

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Lun 30 Mar - 13:48

ic. / soldiers eyes / vocivus
Y a le soleil dans le dos, les jambes croisées. Assis en tailleur devant sa tête, Lux, il dessine dans le sable de la plage, fait des ronds et des carrés, des triangles et des étoiles. Comme un enfant, comme quelqu’un qui se fait chier. La tête dans le ciel et le cul sur le sol. Dans cette nouvelle vie, il a déjà fait pas mal de choses. Pourtant.
Quatrième jour, et il se fait déjà chier.
Il aime glander, il aime n’avoir rien à faire. Mais Lux, il est impatient. Il est un peu fou, trop d’énergie, incapable de s’arrêter sur une chose et une seule. Besoin d’occupation, gamin hyperactif. Décidé, il bondit, ses baskets s’enfoncent dans le sol meuble et il s’éloigne de la plage. Flâne entre les tentes, flâne au milieu des gens. Y en a qui bronzent, y en a qui s’occupent des fruits, y en a qui rient ensemble, y en a qui disparaissent dans une tente. Ça le fait rire.
Souvenir d’une nuit chaude, de la mer et de baisers sur sa peau.
Il secoue la tête, tourne le visage vers les rayons qui tapent. Il aurait dû prendre sa casquette. Trop tard pour faire demi-tour, pas envie. Au pire, il tombera dans les pommes, ça fera une bonne sieste.
Sourire en coin, quand on l’interpelle. Petite madame, sourire aux lèvres, les yeux de la panique. Il hausse un sourcil curieux, écoute son monologue entrecoupés d’inspiration, de stress et d’un tas de choses qu’il analyse pas. Le résumé, c’est qu’elle avait été chargée de distribuer des lettres, qu’elle a fini mais qu’on a besoin d’elle ; est-ce qu’il peut ramener le sac à l’aéroport ? Il hausse les épaules, parce que ça lui fait une occupation comme une autre. Il jette la lanière par-dessus son épaule et sur un dernier signe de la main, s’en va.
Quelqu’un est là, responsable du courrier, récupère le gros sac bien vide, le remercie et lui dit de revenir demain pour la prochaine tournée. « Hein ? » Il fronce le nez. Il a rien demandé, lui. Mais le mec est déjà reparti, part du principe que l’affaire est conclue.
Ah.
Il secoue la tête. Sait pas s’il sera là demain ou pas, il avisera sur le moment.
En attendant, il s’étire, regarde disparaître un avion dans le ciel. Quand ses yeux redescendent – il sursaute. Y a quelqu’un qui est là. Il l’observe une seconde, sachant pertinemment qui c’est. Il l’a reconnu dans l’avion à l’aller, il l’a reconnu de loin au feu de camp, il l’a reconnu de loin chaque fois que les bouclettes sombres sont passées dans son champ de vision. Il inspire, expire, se demande si c’est une bonne idée.
Mais y a personne, et il en a envie. Il assume pas à quel point il en a envie.
« Teodor ? » C’est une question, une affirmation, un peu tout en même temps. Parce que le gars devant lui, il s’en souvient encore. Il s’en souvient sous sa peau, il s’en souvient dans ses rêves, il s’en souvient quand il regarde des étoiles, quand il pleut, quand quelqu’un lui fait du rentre-dedans. Teodor, il s’est gravé tout seul au fer rouge sous sa peau et Lux, il arrive pas à oublier. Et il se déteste pour ça. Parce que c’est pas lui. C’est pas lui, le mec qui oublie pas. Il se passe la main dans les cheveux en faisant quelques pas vers la forme sous le soleil. « Hey. Je me disais que c’était toi. Comment … » Il toussote. Purée, ce qu’il a l’air con. « Comment tu vas ? » Ta gueule, Lux.
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Teodor Stendhal
Teodor Stendhal
sunday fog
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pseudo, prénom : .charles, charles
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faceclaim : xavier dolan
crédit : vocivus

animal totem : loup, solitaire, farouche, qui hurle à la lune sa détresse.
âge : trente-deux ans (déjà).
lieu d'habitation : sud de l'île, une tente un peu à l'écart.
pays d'origine : les étoiles du drapeau, las vegas comme rêve vivant.
métier sur l'île : postier. il se retient de crocheter les enveloppes pour regarder.

inventaire : poire, banane


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Lun 30 Mar - 15:45


lux & teodor,
every night inside my head
Le bruit sourd des vagues qui viennent s'écraser, langoureuses, sur les dunes sablées. Les doigts de pied en éventail, l'esprit ailleurs, l'air pur qui se jette dans les poumons en cascades dévorantes, et l'envie de fumer, toujours, dans un coin de sa tête, qu'il essaie d'étouffer -en vain. Pulsion. Il se lève, articule quelques pas, puis trottine, encore un peu plus vite, toujours plus méthodique, les pieds qui laissent des traces bien épaisses dans le sol. Il sait pas trop comment, Teodor, mais il se retrouve vers l'aéroport, et un bourdonnement le tracasse, l'intrigue, et il dresse les pupilles, Teodor, il jette un regard passionné aux grandes ailes d'acier qui planent au-dessus de sa tête. Toujours un peu ailleurs, la vision un peu confuse, les pensées perdues, parce qu'il regrette un peu son luxe, il regrette un peu ses brigades, mais il est libre, délivré de son fiancé trop parfait, d'une vie malsaine et de mensonges. Alors il reste là, quelques minutes encore, les yeux dans le ciel, la tête dans les nuages, à penser, à peser le pour et le contre. Pas un seul autre bruit que le bruissement d'une herbe, derrière, sans doute un campeur qui s'est perdu, le vent dans les arbres et le vrombissement du moteur, bien au-dessus de lui. Le silence. Et il entend son prénom, Teodor, il reconnaît immédiatement la voix, et sa gorge se serre, il ose pas se retourner, faire face à une réalité qu'il voulait supprimer, plus d'hommes dans sa vie, plus personne d'autre que-lui même. La mâchoire se contracte instinctivement.
Et il s'y reperd, dans ces yeux beaux, et il s'y reperd encore plus dans cette bouche voluptueuse, promesse tacite de plaisir et de désir. Quelques instants figés. Lux a l'air mal à l'aise, il tousse, il sait pas trop quoi dire, et ça se comprend ; après tout ils ont eu une nuit agitée, là-bas, à Vegas, et maintenant tout est fini. Ou peut-être pas ? "Salut Lux. Je savais que t'étais sur l'île." Comme une affirmation à double tranchant, oui je t'ai observé, oui je t'ai ignoré. "Je ne me suis jamais senti aussi bien." Mensonge, les sanglots muets dans sa gorge chaque soir le trahissent. La pluie qui perle de ses yeux quand il est à bout de nerfs, que le confort lui manque, que sa vie bien organisée lui manque. Et pourtant, il aime être seul, dépendant de nul autre que de lui-même ; mais il peut pas s'en empêcher, les mots lui échappent presque, glissent de ses lèvres. "Et toi ?"
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Lux Warhol
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animal totem : raccoon, voleur de poubelles, bandit des villes.
âge : trente-et-un, clopes égarées, nouvelle vie. enfant en retard, gamin qui vole encore.
lieu d'habitation : hippie d'la plage, beach camp.
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métier sur l'île : postier. le courrier arrive pas toujours à temps, pas toujours au bon endroit. mais il paraît que ça passe.

inventaire : un paquet de clopes, une casquette, un zippo, quelques fringues.
et juste ici, une petite cerise.


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Lun 30 Mar - 16:14

ic. / soldiers eyes / vocivus
C’est Teodor. Ses cheveux, ses yeux – ses yeux, ses lèvres. Des traits qu’il n’a pas vu tant que ça, imprimés dans son esprit pourtant. Imprimés en lui, plus qu’il ne voudrait, plus qu’il ne faudrait. Il sourit un peu, parce qu’il se souvient de lui, parce qu’il aime comment il dit son nom, comment ça roule sur sa langue. Il savait qu’il était là, lui aussi l’avait reconnu. L’avait évité ? Il peut pas dire que lui-même ai cherché à le voir. Parce qu’une part de lui ne le voulait peut-être pas vraiment – ou si. Il hausse un sourcil à la réponse.
Se demande si c’est vrai. Se demande s’il va vraiment bien. Si l’air pensif qu’il avait n’était que ça – des pensées vers le ciel. Et pas de la tristesse, pas de la douleur, pas des doutes. Pas des choses plus profondes que Lux ne cherche même pas à analyser. Il sait pas pourquoi c’est important, il sait pas pourquoi ça lui retourne l’estomac. Il veut pas savoir. C’est bien comme c’est. Teodor lui a fait une sacrée impression cette nuit-là. Est resté imprimé à l’encre de chine sous ses paupières, sur sa peau, dans ses pensées. Il l’a retrouvé ici, au milieu de nulle part, dans un monde où il se demande encore s’il a sa place.
Teo il a les yeux dans les siens et il peut pas s’empêcher de s’y perdre un peu. Dans les yeux de Teo, y a tout, des étoiles et du soleil, une nuit sombre et les reflets de la lumière. Y a tout et rien. Lux, il cherche rien. Parce qu’il sait pas ce qu’il pourra y trouver.
« Ouais … Ça va. » Parce que c’est le cas. Parce qu’il vit sa vie au jour le jour, comme il l’a toujours fait. Y a que le décor qui change, y a que les gens qui changent. Comme avant, comme d’habitude. Il a des questions, un tas de banalités, un tas de conneries qu’il pourrait sortir. Il sait pas pourquoi il se sent tendu comme ça, pourquoi c’est toujours bizarre quand il tourne autour du brun. Tout se mélange et il se redresse, met les mains dans ses poches, sourit comme il le fait toujours. Cache les doutes, cache les paroles, cache les pensées, derrière le masque de Lux. De celui qu’il est, de celui que tout le monde connait, derrière le sourire d’idiot et les frasques absurdes. Il s’approche un peu, tranquille, fait un signe de tête. « Enfin en dehors du fait que je tuerai pour un burger. Ou n’importe quelle nourriture consistante. J’en ai marre des fruits à chaque repas. » Il rit un peu, parce que c’est ce qu’il aurait dit à n’importe qui. N’importe qui qui n’aurait pas été Teodor, avec son regard-étoiles et ce que chaque mouvement fait faire à son corps. « T’as goûté leur jus de pêches ? J’en peux plus des pêches. » Tais-toi. « Mais hey. On va faire avec ! » Il écarte les bras, aspire le soleil dans sa peau et sourit. « J’allais faire un tour. Tu veux venir ? » L’air de rien, comme un con. Un putain d’idiot.
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Teodor Stendhal
Teodor Stendhal
sunday fog
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Lun 30 Mar - 16:29


lux & teodor,
every night inside my head
Les pupilles de Teodor sont dilatées, étrangement fascinées par ce trait que dessine la mâchoire de Lux, trait désirable sur lequel ses lèvres voudraient mordiller la chair fine, laisser une empreinte violacée comme une petite tâche de nuit. Il n'y arrive pas ; penser à autre chose est compliqué, et son palpitant s'est affolé plus vite que prévu. Pour autant, il n'enlève pas son masque de froideur ; impossible de tout révéler, impossible de perdre cet air glacial pour ne pas complètement fondre... Et la chaleur, et les pensées qui abondent, et la faim, et la soif, tout ça lui donne des maux de tête complètement fabuleux qui le font planer plus qu'il ne le faut. Dans le creux de sa bouche, une petite brûlure lui rappelle que la nicotine lui manque plus que tout -sauf Lux, peut-être ? Il écoute d'une oreille attentive ce qu'on lui dit, manque de sourire mais se contient ; banquise figée, traits immobilisés. "Les burgers ne me manquent pas tant que ça." Mensonge ; Teodor donnerait un bras pour croquer dans un kebab, le corps tout entier pour engouffrer un des gigantesques burgers qui faisaient son samedi soir auparavant, entre deux services. L'agitation autour de lui ne le dérangeait alors pas ; et puis tout avait basculé après la nuit avec Lux, toutes ses certitudes, et toutes ses idées ; il avait été chamboulé, déboussolé, complètement ébranlé et il s'était senti malhonnête. C'était Lux qui l'avait poussé ici, Lux qui avait déclenché son implosion, et une part de Teodor lui en voulait atrocement, à ce tueur de cœur, ce voleur de pensées qui l'obsédait dès que leurs chemins se croisaient, une demie-seconde ou une nuit.

"La pêche ne me dérange pas tant que ça, en fait." Le ton un poil trop agacé, peut-être, et ses yeux qui remontent du col de Lux à ses pupilles ; là, il se sent défaillir un peu, mais il se reprend, déglutit silencieusement. "J'ai déjà pas mal marché, je pensais me poser un coin à l'ombre, sur l'herbe, et fermer les yeux." Ce n'était pas si faux, après tout ; ses nuits blanches étaient agitées de cauchemars et d'idées noires et il n'avait pas réellement dormi depuis quelques semaines. Son regard soutenait celui de Lux avec ardeur, une volonté (presque) infaillible de ne pas lui céder une fois de plus ; et son cardiaque, plus bas, brûlait de sa présence, se consumait de ne pas lui dire de rester.
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Lux Warhol
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Lun 30 Mar - 17:41

ic. / soldiers eyes / vocivus
Lux, il fait le con, il s’oublie, il veut oublier. Il voit le visage neutre, il voit le froid, il voit que Teo, il veut pas lui parler. Lux, il s’impose, comme il le fait toujours. Y a pas de surprises, y a pas de questions, les gens ils en ont marre, ils en ont tous marre. Parce que Lux, c’est un idiot aux yeux bleus, qui rit le cœur brisé, qui fait chier, qui oublie les noms et les visages, qui sait plus comment on fait pour en avoir quelque chose à foutre.
Pourtant, il arrive pas à lui foutre la paix, à s’en aller, faire demi-tour. L’oublier, comme les autres. Il est pas comme les autres. Et ça lui arrache le cœur, ça lui arrache les crocs, ça lui fait brûler les entrailles. Il hausse un sourcil surpris, se demande si c’est vrai. A quel point il ment pour pas avoir à répondre, pour rien avoir à partager avec lui, rien en commun. « Ah ouais ? Putain, moi j’tuerai pour ça. » Pas littéralement mais clairement, l’idée lui a traverser l’esprit. Il pense, une seconde, à la gamine avec son lapin. Lui, il le tuerait pour un burger. Il sourit en coin et laisse retomber ses bras le long de son corps.
Il parle, il parle, il sait même pas de quoi il parle. De pêches ? Le manque d’intérêt qu’il s’inspire à lui-même. Il croise encore le regard, croise encore ses yeux, son âme, miroirs. « Moi non plus, quand j’peux manger autre chose avec. » Là il en peut plus, de la saveur sucrée, de la chair contre ses dents. Il en veut une bien différente. Yeux bleus qui descendent, cou, cœur qui bat dans la carotide. Il veut l’embrasser, la mordre, y laisser une marque indélébile. Se force à relever le regard, à ne pas penser à tout ce que la pensée de la peau souple contre la sienne fait à son corps. « Parfait, encore mieux. » Il lui laisse pas vraiment le choix, s’avance pour prendre sa main dans la sienne. Flashback, situation inversée, Teo qui le tire dans un club, lui sourit. Son corps contre le sien, la danse, les baisers. Il relâche la main rapidement et toussote, cache la chaleur en se passant encore la main dans les cheveux. Mèches couleur de nuit qui pointent dans tous les sens et il fait un signe de la tête. « Viens. Je connais un coin sympa. » Il marche à reculons, sourit, se retourne, sait pas s’il le suivra, s’il voudra. Il espère. Il sait pas pourquoi il l’espère, mais putain ce qu’il peut le vouloir.
Un arbre, de l’herbe douce, éloigné des camps, la rivière pas trop loin, la plage à portée d’yeux. Il se laisse tomber contre le tronc, le dos contre l’écorce. Ose à peine vérifier s’il a été suivi, s’il est seul ou pas. Il a pas envie. Il veut qu’il soit là. Sa voix, sa peau, ses étoiles. « Ça te va ? » Et il espère qu’on lui répondra.
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Teodor Stendhal
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Lun 30 Mar - 18:06


lux & teodor,
every night inside my head
L'électricité qui émane de leurs phalanges fugacement entremêlées téléporte Teodor à plus d'un mois de cela, quand c'était lui l'initiateur, lui le passionné, le gourou d'une nuit entière de valses endiablées. Il se rappelle la saveur des cocktails, le goût des baisers, l'odeur de la peau de Lux et brusquement, il a la tête qui tourne ; une part entière lui crie de s'échapper, de l'assommer même, calmer toute sa douleur, toute sa colère, en un coup bien ajusté ; l'autre lui crie de se laisser faire, en espérant revivre la chaleur et la joie de la première fois. Il sait pas trop pourquoi, il perd prise, et Teodor se laisse aller, le bras qui retombe le long du corps, à suivre cet éphèbe dangereux.

Les brins de l'herbe viennent caresser les pieds, on sent le sable d'ici, et on entend les coulées délicates de la rivière. Ombragée, la zone est cachée, confortable, douce, accueillante. Lux se laisse aller contre un tronc, et Teodor lui s'assoit sur le sol, à quelques mètres derrière lui, pas trop près, pas trop loin. "C'est nickel." L'envie de ne pas non plus tout lui offrir d'un coup, toute la considération, tout le plaisir, tout le bonheur, refouler au maximum la joie pour essayer d'être rationnel. Lux n'est qu'un pote, tout au plus une vague connaissance, un parmi tant d'autres. Pas de quoi être effrayé. Les bras se croisent derrière la tête et il laisse son dos couler dans l'herbe. "C'est très vite fait mouillé." Grognon, il réprime un sourire et perd ses yeux dans la cime des arbres, sur les nuages qui bougent. Il sent le Teodor enfantin revenir, prendre le contrôle, et le Teodor solitaire s'éclipser un peu, et brusquement, ça lui fait peur. Il réprime une larme dans l’œil droit, sent qu'un regard pèse sur lui, et se contente de hausser les lèvres en un fin sourire. Les pensées le submergent une nouvelle fois et il décide de laisser les mots sortir. "Dis... Tu sais pertinemment qu'on se fait du mal en faisant ça, non ?" Trop compliqué pour être simple. Il a mordu la jugulaire de sa proie en venant, est brûlé par le sang qui coule de sa propre artère dans la gueule de l'autre, et il ne veut pas lâcher le premier.
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Lux Warhol
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Lun 30 Mar - 18:19

ic. / soldiers eyes / vocivus
L’endroit paisible, paix du monde contre le chaos de son esprit. Lux, fils de l’anarchie. Qui aime la pluie, les tempêtes, l’orage et la folie. Qui se perd dans le silence, le bruit de l’eau et du vent. Dans un moment de calme comme il en connait trop peu. Il s’en laisse trop peu. Pensées confuses qu’il refuse de confronter – le bruit fait murailles.
Il soupire presque en entendant la voix lui répondre et se détend un peu. Sur ses talons, forme qui s’installe derrière, refuse de vraiment s’approcher – incapable de s’éloigner non plus. Lux, il se demande s’il le sent aussi, la chaîne d’acier qui les relie l’un à l’autre, qui les a emprisonnés dès qu’ils se sont approchés l’un de l’autre et qui refuse de céder. Il ferme les yeux et appuie sa tête contre le tronc dur de l’arbre. Silence, apaisant. Ou pas. Tout tourne, sa tête comme ses pensées et il a la nausée. Tranquille. Respire.
Il sourit en coin en l’entendant grogner. Voix un peu plus détendu, comme si il voulait pas l’admettre, comme s’il voulait pas le dire. Teo l’enfant, Teo avec ses grands yeux qui lui montre les étoiles et lui demande s’il croit au destin. Il souffle et rouvre les yeux, tourne le visage vers la forme allongée sur le sol. Il peut pas vraiment voir les détails de ses traits d’ici, mais il en a pas vraiment besoin. Gravés dans son esprit. Il secoue la tête et regarde devant lui, sans rien voir vraiment. Le silence, puis les mots.
On se fait du mal.
Lui aussi, il le sent. Il grimace et soupire malgré lui. Il hausse les épaules même si Teo peut pas le voir. « Ouais. Je le sais. » Parce qu’il n’y a pas vraiment besoin d’explications, qu’il aurait l’air idiot à lui demander de quoi il parle. Parce qu’ils savent tous les deux où ils en sont – à peu près. Son regard se perd sur l’horizon, tout là-bas. Une autre vie, un passé. Une autre réalité.
« Je suis pas masochiste pourtant, pas vraiment. » Normalement. Griffe dans son dos, dents sur son épaule, il aime les marques, il aime la folie qui prend l’esprit. Pas forcément la douleur. Il soupire, se redresse, croise ses jambes, passe ses doigts dans l’herbe distraitement. « Mais tu le savais, non ? Qu’on risquait de finir là, toi et moi. Peu importe ce que ça veut dire. » Il a pas envie d’y penser, pourtant c’est comme des coups de marteaux sur sa boîte crânienne. Depuis le premier jour sur cette foutue île, il savait qu’ils allaient en arriver là. Inévitable. « Tu crois qu’on doit croire au destin maintenant ? »
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Teodor Stendhal
Teodor Stendhal
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Dim 5 Avr - 15:32


lux & teodor,
every night inside my head
C'était étrange cette douleur, ce poison, dans leurs mots et leurs actes ; Teo était interloqué, le regard envieux vers les nuages, bien plus légers, bien plus insouciants. Eux pouvaient voguer d'un ciel à un autre sans attache, sans souffrance ; lui était condamné à fermer les paupières et revoir toujours le même visage, en boucle, encre de Chine sur la peau sensible, jugé coupable d'avoir cédé une nuit, fugace souvenir qui avait tout basculé, renversé le château de cartes qu'il avait bâti à contre-cœur sans même vraiment s'en rendre compte. Faible éclat de rire en entendant Lux parler de masochisme. Des millions de réponses, tantôt bienveillantes, tantôt sèches, qui se heurtaient les unes aux autres, étincelles dangereuses susceptibles de déclencher des dizaines d'incendies bien différents. "J'le savais, oui. Je pense qu'on s'en est douté en même temps, toi et moi." La première fois qu'ils avaient échangé un regard, près de la passion, près du feu qui allait les consumer sans qu'ils aient pu le prévoir.

"Je suis parti de Las Veags pour être sûr de ne plus souffrir à cause d'un mec." Confession qu'on lui arrache, jetée du bout des lèvres. Pas trop sûr pourtant de la portée de ses mots. "J'ai divorcé. J'ai vendu les restaus. Je suis venu ici sans ressources, sans rien." Pas vraiment sans rien, après tout, il avait toujours eu le cœur accroché par les pensées pour Lux, les pensées nocives, les pensées dévorantes, immenses Scylla dans sa tête, lèvres géantes dévorant le reste, le consumant, détruisant son âme, ses convictions, son envie de continuer la solitude. C'était étrange d'être ici tous les deux, si proches, faisant miroiter les pensées les plus impures, les images qu'il s'était fait tous ces mois-là, mais pourtant si loin l'un de l'autre. Teodor soupira. "Tu m'as quand même un peu hanté." Pour ne pas dire manquer, pudeur masquée. Les armes posées quelques instants, le temps d'un sourire.
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